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Conjoncture logement Immobilier Neuf, 1er trimestre 2024
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Conjoncture logement Immobilier Neuf, 1er trimestre 2024

La détérioration de l’environnement pèse négativement et durablement sur le secteur de la construction de logements dont la situation risque de ne pas s’améliorer rapidement.

03/05/2024
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La détérioration de l’environnement pèse négativement et durablement sur le secteur de la construction de logements dont la situation risque de ne pas s’améliorer rapidement.

conjoncture-logement-immobilier-neuf-1er-trimestre-2024-1Le nombre de logements mis en chantier depuis le début de l’année (20.015 unités au cours du mois de janvier et 22.968 en février) apparaît peu éloigné du triste record enregistré au pire moment de la crise Covid (19.660 unités au cours du mois d’avril 2020) et bien faible en février au regard de la moyenne des volumes mensuels sur longue période (–26%).

L’évolution des permis de construire est tout aussi dégradée : sur an glissant, le cumul des autorisations (366.019 logements) est en chute de 21,5% sur un an, ce qui maintient la perspective d’une poursuite de la tendance récessive du secteur pour les prochains mois.

Le contexte macro-économique encore mitigé en 2024, avec une croissance ralentie, un reflux de l’inflation, une probable remontée du chômage, un recul des investissements de la part des ménages, mais également des entreprises du secteur de la construction en prise avec des difficultés structurelles et conjoncturelles toujours aigües, renvoie à des perspectives dégradées, malgré les annonces de soutien au secteur des pouvoirs publics qui portent sur 30.000 logements à construire sur trois ans.

La crise de la construction apparaît ainsi profonde entre chute de la demande liée au resserrement des conditions d’emprunt, désintérêt des investisseurs pour l’investissement locatif jugé moins rentable et moins attractif avec la suppression programmée des dispositifs d’incitation fiscale, et la dérive des coûts de construction directs et indirects (rareté et cherté du foncier), des anticipations négatives vis-à-vis du «  ZAN  » (zéro artificialisation nette des sols), une pénurie pénalisante de main d’œuvre qualifiée, des réticences persistantes de la part d’élus locaux qui limitent la délivrance des permis de construire, l’accumulation de règles et normes constructives complexifiant les projets, l’effritement des marges des opérateurs...

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